Quelle différence entre vidéoprotection et vidéosurveillance ?

La « vidéoprotection » et la « vidéosurveillance » ont une même fonction. Elles ont un rôle dissuasif et permettent ainsi de protéger les biens et les personnes d’un bâtiment. Le terme « vidéosurveillance » est réservé pour les lieux privés et celui de « vidéoprotection » pour les lieux publics.

En revanche, nous avons tendance à associer le terme de la « vidéoprotection » à notre métier de la sécurité car les caméras protègent. La « vidéosurveillance » rappelle plus à de la surveillance, comme ça peut être le cas dans la réserve d’un magasin, dans un entrepôt.

Ce qu’il faut savoir sur l’utilisation des caméras de vidéoprotection et vidéosurveillance

Les différentes technologies pour la vidéoprotection

Plusieurs systèmes de caméra sont disponibles :

L’analogique : c’est le système utilisé pour de la visualisation « basique ». Ce type de système n’est plus utilisé, voir très peu pour les anciennes installations.
L’HDCVI : c’est le système de vidéoprotection dit « haute définition ». Nous pouvons dire que c’est la nouvelle version de l’analogique, avec beaucoup plus de qualité d’image. Le rapport qualité/prix est excellent et permet une très bonne visualisation. Seul point à ne pas oublier, l’installation restera limitée par la définition maximum des caméras.
L’IP : ce système utilise le câblage informatique. Le point positif est la capacité d’évolution du système dans le temps. Il n’y a ainsi pas besoin de changer les câblages mais seulement les caméras pour disposer d’une meilleure qualité d’image et utiliser la technologie la plus récente.

Chaque installation est particulière. Chaque famille de système comporte des points positifs mais aussi des points négatifs.

Concernant des installations neuves, ACOFASE priorise l’IP pour vous laisser la perspective d’évolution du système, en changeant seulement les caméras et non l’installation entière.

Cependant, si vous possédez déjà un système de vidéo protection, nous pourrons alors le compléter avec de l’HDCVI.

Le matériel nécessaire à une bonne installation

Ci-dessous, vous trouverez la liste du matériel nécessaire pour une installation de vidéoprotection de qualité :

Un enregistreur (4, 6, 8 ou 16 voies : la capacité varie selon le nombre de caméras) : il a pour rôle d’enregistrer les images filmées par les caméras.
Un disque dur (1 terra, 2TO, 4TO ou 8TO : toujours selon le nombre de caméras) : il permet de stocker les images filmées pour un certain temps.
Un certain nombre de caméras selon la surface à filmer : celle-ci peut être une caméra Bullet, une caméra mini-dôme, une caméra dôme 360…
Un « Switch POE » (ou Switch réseau) : dans le cas d’une installation IP, cela permet de faire passer l’alimentation des caméras dans le câble RJ. Certains enregistreurs ont des ports POE intégrés.

Différents produits peuvent se rajouter en fonction de la demande et de l’installation : un écran, un support, etc…

Selon votre demande et votre besoin, nous vous conseillerons pour le mieux et vous aiguillerons vers les bons produits avec un service de qualité et un accompagnement dans votre projet.

Les règles à respecter pour un système de vidéoprotection et vidéosurveillance

Un système de vidéoprotection est utile pour protéger votre entreprise, votre domicile ou encore les communs d’une copropriété. Mais, l’installation de celle-ci est très règlementée.

Les normes à respecter pour une entreprise

Pour les entreprises, il est nécessaire de faire une déclaration auprès de la CNIL ou de la Préfecture. De plus, il faut différencier les entreprises non ouvertes au public et celles accueillant du public. En effet, il est interdit de tout filmer.

Pour les entreprises non ouvertes au public, vous ne pouvez pas filmer :

La voie publique ;
Les employés à leur poste de travail sauf circonstances particulières (personnes travaillant dans une zone de stockage ou manipulant de l’argent) ;
Les zones de pause ;
Les vestiaires, WC, douches, …
Les locaux syndicaux.

Pour les entreprises accueillant du public (comme des commerces), vous ne pouvez pas filmer :

La voie publique ;
Les employés à leur poste de travail sauf circonstances particulières (personnes travaillant dans une zone de stockage ou manipulant de l’argent) ;
Les zones de pause ;
Les locaux syndicaux ;
L’intérieur des cabines d’essayage ou les toilettes.

Dans tous les cas, le temps de conservation des images ne doit pas excéder 1 mois, et elles ne peuvent être consulté que par le dirigeant ou le responsable de la sécurité.

Il est également nécessaire de mettre une affiche pour prévenir les personnes qu’il y a des caméras.

Les normes à respecter pour un particulier

Chez les particuliers, l’installation de caméras est moins contraignante, même s’il y a certaines choses à respecter :

Il ne faut pas filmer en dehors de sa propriété (donc ne pas filmer chez le voisin, ni la rue) ;
Si une personne travaille chez vous, elle doit être avertie qu’il y a des caméras.

Les normes à respecter pour une copropriété

Pour les copropriétés, il y a plus de normes à respecter :

Il ne faut pas filmer la rue, les autres propriétés et les lieux considérés comme privés (balcon, porte d’entrée, etc) ;
Le parking, le hall d’entrée et tout ce qui est considéré comme commun peut être filmé.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur les fiches d’information de la CNIL :

Pour les entreprises : https://fr.calameo.com/read/005849479edff940209fa
Pour les commerces : https://fr.calameo.com/read/00584947983bc8a9d5b21
Pour les copropriétés : https://fr.calameo.com/read/005849479ed6f43523121
Pour les particuliers : https://fr.calameo.com/read/005849479e650f5c5fec3

Il n’y a donc pas de réelle différence entre la « vidéoprotection » et la « vidéosurveillance ».

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Il est nécessaire de faire appel à un professionnel qui vous conseillera sur le matériel adéquat, mais aussi sur les normes à respecter.